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 SANS TRAVAILLER

(No Dig)

 

Bienvenue aux visiteurs français!

 

Un nombre croissant d’entre nous se mettent à faire venir de belles récoltes sans jamais travailler la terre. Pas litéralement ‘sans travailler’ eux mêmes, puisque il y a toujours du bon jardinage à faire, mais d’une facon plus harmonieux des rhythmes naturels.

En ne pas travaillant la terre, on évite d’autres travaux laborieux comme le désherbage-qui-ne-se-finie-jamais. Chez moi je trouve que la terre non travaillé devient calme; elle s’exprime moins en mauvaises herbes, et mieux en legumes et fleurs.

 

Je n’appelle pas mon système le ‘permaculture’, qui se caractèrise de mulch-peu-decomposé en surface. Chez nous en sud-ouest de l’Aqngleterre, il pleut assez souvent, 1100mm par an, et les limaces deviennent aggravant quand on les offre trop de réfuge. En plus, ma terre est argileuse, dont je ne me plains pas, seulement il faut se méfier des limaces!

Bien sûr, on pourrait laisser passer des canards (en mettant un oeil aux feuilles de salades), et faire des bandes en cuivre, et sortir la nuit avec lampe et couteau… mais pour moi, en faisant venir et ramassant presque deux tonnes de salade par an, à l’aide de ma femme, je n’ai pas le temps trop experimenter et je fais marcher un systéme qui demande le moins de main d’ouevre pour un bon resultat.

 

Donc, depuis trente ans de faire venir un grand nombre de legumes, j’ élabore un méthode de poser le compost ou fumier bien decomposé en surface de mes planches de largeur 1,2m. Les lombrics viennent le chercher, tant qu’une année plus tard, la plupart de la couche de 3 à 5cm a disparu en profondeur. Il yq qussi un part qui se trouve poussé par les oiseaux dans les chemins de 45cm, qui les aide à se maintenir en bon état et facile à tenir propre.

Au printemps je sême ou plutôt plante dans la matière organique apporté. Tous pousse à part les mauvaises herbes, qui essaient venir un peu en Avril et Mai, assez qu’on doit bîner deux fois peut être. Apres c’est plutôt question d’arracher quelques petites mauvaises herbes a la main, tous les trois semaines à peu pres, jusqu’en Octobre.

 

Chew moi il y a des possibiltés d’acheter le fumier et compost assez moins cher, en lots de trois à cinq tonnes. Et j’en fabrique de mes dechets. Mes raisons d’en utiliser un peu plus que ‘normal’ (quoi que c’est) est en partie question économique: il me faut des récoltes abondantes, à ramasser vite, sinon je gagne trop peu – déjà les producteurs se luttent a sourvivre economiquement, voici une petite manière s’en faire. Avoir peu de mauvaises herbes est également un âtout, et un sol qui retient l’humidité, grace à la matière organique, s’ajoute aux positives.

 

En plus le ‘sans travailler’, qui relève la santé de la terre, se revèle en fort positive pour la qualité des récoltes. Par exemple tous les magasins et restaurants qui achètent mes poches de feuilles de salades s’etonnent aux saveurs et goûts, et à la longeur du temps (quand nécessaire) qu’ils aient à garder le produit avant qu’il ne perds de la qualité.

 

J’ai aussi créer, il y a cinq ans, un expériment à comparer terre ‘travaillée’ avec ‘non travaillee’; il y a deux planches de 1.5 a 2.5m travaillée et deux de la même taille non travaillée. On constate plusieurs differences assez importants. 

Une poussée plus rapide au printemps sur les planches ‘non travaillées’, surtout pour les oignons, panais, radis et épinards. En 2010 les même plantes d’oignons, mis en place aux deux planches en même temps, donnaient 4.4kg sur la planche travaillée et 6.6kg sur la planche non travaillée. Les mêmes épinards donnaient 6.9kg contre 9.5kg

Moins de mauvaises herbes poussent sur les planches non travaillées

L’arrosage est plus facile aux planches non travaillées ou l’eau s’infiltre mieux

Le travail est moins quand on ne cultive pas!

Les legumes s’enracinent fortement dans le sol non travaille, par exemple j’ai du mal à sortir les panais

Les recoltes de 2009 ̩taient presque les m̻mes Р78.4kg des deux planches cultiv̩es et 77.9kg des deux non travaill̩es. Puis en 2010 une diff̩rence se rev̩le Р66.5kg travaill̩es et 73.7kg non travaill̩es.

 

A finir, je note que les legumes sont des plantes qui ont faim. Donc, quand le but est nettoyer une parcelle de mauvaises herbes, du gazon ou quoique ça soit, il vaut bien s’en servir du compost ou fumier, qui s’agit en mulch à faire mourrir le vert, en même temps qu’il enrichit la terre pendant des ans à venir.

Ensuite l’apport de compost, dans les ans à venir, est moins apres ce dosage important au départ.

 

 

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